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Message à destination des visiteurs

Site en construction


Archéologie

Le site de Glozel est un sanctuaire, à l'intérieur d'un bois sacré




Le chantier de fouilles : " champ Duranton ", puis " champ des morts "



Une nécropole
 
3 sépultures mises au jour
    


Des ex-voto
  la couche archéologique contenait
des objets, déposés par petits groupes, autour des tombes.

-Aucun objet métallique sur le site

-Aucun signe de christianisation




Réponses aux allégations itératives, reprenant d'anciennes affirmations, jamais vérifiées. 
La plupart des contempteurs ne sont jamais venus sur le site et ne connaissent pas le mobilier de Glozel.

"L'écriture et le renne n'ont pu coexister !"
(Cette affirmation ne suffit pas à la négation du site).   


"Les signes alphabétiformes ont été gravés sur des tablettes plus anciennes !"
(faux)

Les signes tracés sur les tablettes d'argile sont datés de l'époque de l'argile (400av.JC-400ap.).

Ils sont d'origine méditerranéenne

La macrophotographie montre que l'argile, avant cuisson, a été repoussée par le tracé du stylet, (ce qui permet de définir le sens de l'écriture).

La datation de l'argile date aussi l'écriture !




Le renne
"Les gravures sur os ont été réalisées sur des os plus anciens !"        
(faux)

Le renne a bien été gravé sur des os et des galets, mais au cours du Haut Moyen Âge, 

Les artéfacts sont d'origine nordique.

L'analyse au microscope à balayage électronique a démontré, que la dessiccation de l'os frais avait eu lieu après gravure. 

La datation de l'os date aussi la gravure !



"Les harpons n'auraient pu pêcher une tanche arthritique !"
(faux)



Des harpons identiques ont été découverts autour de la mer Baltique, dédiés à la déesse de la Mer. A Glozel, certains sont taillés dans la pierre.

Les harpons ont été utilisés comme ex-voto et non comme instrument de pêche !
     
Flèche taillée dans la pierre

Harpons taillés dans la pierre


"Du pollen de surface a été enfoui avec les objets !"
(faux)

L'analyse de la terre résiduelle, contenue dans un os long et creux, montre que aucun pollen n'était présent dans la couche archéologique !


Les faux à Glozel

Pourquoi, après plus de 85 ans, n'a-t-on pu prouver des falsifications éventuelles ?
Ceci est une preuve de l'incapacité à montrer ce qui n'existe pas !

"Une statuette bisexuée  aurait été mise en évidence,  sur le lieu de fouille !"

Quel contrefacteur aurait été assez idiot, pour monter un tel stratagème, croyant berner des archéologues avertis ?
Pourquoi cet objet, preuve irréfutable d'un faux possible, n'a-t-il pas été daté, photographié, montré, alors qu'il a disparu sans laisser de trace ?

Quelle preuve unique de l'existence d'un faussaire, jusqu'alors insaisissable a été gâchée !

Les membres du C.I.E.R. ont examiné, photographié, analysé l'ensemble du mobilier du musée de Glozel. Les accusateurs n'ont révélé ni publié aucun faux.

Aucun objet ne présente de trace de falsification !

"Deux objets d'argile cuite ont été datés du XXème siècle !"
Il s'agit d'une tablette inscrite, collée par la vitrification à une statuette bisexuée.
Une contre expertise, menée à l'Université de Liverpool a montré que plusieurs cuissons avaient été effectuées sur ces objets. La dernière avait eu lieu à une température de 400 degrés, mais n'avait pu provoquer la  vitrification, pour laquelle une température de 1000 à 1200 degrés est nécessaire. 

Une première cuisson était plus ancienne, mais sa trace effacée par la dernière chauffe !


"Quand on veut noyer son chien on l'accuse de la rage !"


Les sépultures
(oubliées dans les critiques !)

 
La fosse ovalaire

découverte fortuite le 1er mars 1924
Orientée NO-SE, entrée nord, 2,80m de longueur
Coffre de pierres sèches, dont les ouvertures nord et sud étaient fermées par deux pierres.
Sol recouvert de 16 grandes dalles d'argile cuite, sur un lit d'argile et de pierres.
Couverture absente, détruite par les découvreurs.
Contenu : fragments d'os humains, un crâne, briques d'argile cuite avec empreintes de mains, poteries cassées lors de la découverte, plusieurs petites pierres polies.
Sépulture d'un personnage important et non four de verrier !

Tombe 1

mise au jour le 14 juin 1927
Orientée N-S, entrée nord, 1,95m de longueur
Coffre ovalaire de pierres sèches, avec une pierre plate à inscriptions, fermé de deux pierres plates sur chant.
Sol recouvert de dalles de pierre
Couverture de grandes pierres plates soutenant une accumulation de petits blocs de pierre
Contenu fragments d'ossements humains, 67 objets : urnes à masque sans bouche, tablettes à inscriptions, statuette bisexuée, os et galets gravés, collier de pièces pédonculées.

Tombe 2

mise au jour le 21 juin 1927
Orientée N-S, entrée nord, 1,42m de longueur
Coffre ovalaire de pierres sèches, fermé de deux pierres plates sur chant.
Sol recouvert de dalles de pierre plates. 
Couverture de grandes pierres brutes, soutenant une accumulation de petits blocs de pierre.
Contenu  fragments d'ossements humains, 121 objets : urnes, dont une contenant des cendres, d'autres à masque sans bouche, tablettes à inscriptions, petites lampes, statuette bisexuée, collier, objets divers en os et galets.

Ensemble de sépultures naviformes d'influence nordique

Ce type de sépultures, symbole du voyage dans l'au-delà est connu en Allemagne.
Les Burgondes et les Wisigoths les ont utilisées. La couverture à amoncellement de pierres sèches, d'origine protohistorique, est présente en Suisse et dans les Alpes du Nord.
(voir Actes des Ier et 2ème colloques internationaux,1996-1999)

Urnes et vases funéraires
   
Dès 1925, les premières urnes sont publiées par le Dr Morlet. Le musée de Glozel conserve aujourd'hui plus de 70 urnes et vases, mais on déplore la disparition d'une cinquantaine d'entre eux, (perquisition de 1927, vols…)
Lieux de découverte : 9 proviennent des sépultures, les autres de la couche archéologique, isolés, sans ordre apparent.

Facture : grossière, façonnés à la main, la plupart avec l'argile locale, de pâte granuleuse et friable. Le niveau de cuisson est très différent suivant les objets.
Formes : toutes différentes, en général pansues, à bords droits sans couvercle. Les dimensions varient, de 10 à 35cm de haut et de 10 à 25cm de diamètre.
Décors : certaines en sont dépourvus, une cinquantaine porte, modelé, un masque sans bouche, ce qui est le modèle dominant. Une trentaine a été incisée de traits parallèles ou rayonnants, en forme solaire. Les décors à cupules sont assez répandus. Une quinzaine porte des inscriptions alphabétiformes et six ont en applique le " cygne céleste ", toujours en association.
Contenu : 3 urnes contenaient des colliers, 2 des cendres d'incinération, quelques-unes des objets divers.
Datation : 30 éléments en argile cuite ont été analysés par TL, conjointement dans trois laboratoires, (Riso, Edimbourg, Fontenay-aux-Roses). Ils ont été réalisés dans une période, allant de 400 av JC à 270 ap.
        
     
Les hommes de Glozel étaient capables d'expression esthétique, de transposition symbolique et de réflexion eschatologique.
(voir Actes du 3ème colloque international, 2000)

Statuettes bisexuées


Un nombre important d'objets, les plus divers en argile cuite, intrigue les chercheurs : (lampes, pesons, fusaïoles, timbres, objets de parure…). Nous ne retiendrons que les statuettes bisexuées. Plus d'une quarantaine a été mise au jour, mais il n'en reste qu'un peu moins de vingt au musée.
Lieux de découverte : une statuette dans chacune des trois tombes et la majorité dans la couche archéologique de la " grande tranchée ", disposée en petits regroupements avec d'autres objets.
Formes : modelées dans un bloc d'argile, de cuisson irrégulière, d'une hauteur moyenne de 15cm. Toutes portent les glandes génitales mâles, mais12 seulement sont ithyphalliques,  . Pour 17 d'entre elles, une vulve féminine est creusée dans la partie centrale.
Décor : toutes les statuettes portent le masque sans bouche, comme sur les urnes.
               
Les statuettes bisexuées sont associées aux sépultures. Elles véhiculent la double symbolique de la fertilité et de la fécondité, en liaison avec la Déesse-Mère.
(voir Actes du 4ème colloque international, 2001)


Tablettes d'argile cuite à inscriptions

Aujourd'hui, 86 tablettes à inscriptions sont présentes au musée. Un grand nombre a disparu. Il faut estimer à près de 200 le nombre des tablettes exhumées.
Lieux de découverte : 6 dans les sépultures, les autres dans la couche archéologique de l'ensemble du champ de fouilles.
Formes : réalisées dans des blocs d'argile, modelés à la main, dont la cuisson était parfois insuffisante. En général, de forme quadrangulaire aux angles arrondis, de 5 à 40cm de côtés.
Inscriptions :signes alphabétiformes, sur l'ensemble de la surface recto, parfois sur les deux faces. La disposition linéaire des signes est approximative, mais le sens de lecture est donné par l'argile repoussée, lors du tracé.
Datation : une douzaine de tablettes a été soumise à la TL, donnant une  période allant de 350 av JC à 100 ap (cf tableau 2ème colloque, p 26)

Avec l'écart chronologique, les tracés différents, montrent l'intervention de plusieurs scripteurs. Les transcriptions du Dr H.R. Hitz désignent les tablettes, comme des supports de dédicaces, voire d'invocations.
(voir Actes du 7ème colloque international, 2005)


Objets en os et galets

L'identité des motifs gravés sur les os et sur les galets, nous permet de rapprocher ces deux supports.
Le mobilier en os est constitué de nombreux objets diversifiés : (aiguilles, pointes, poinçons, poignards, pointes de flèches ou de sagaies, hameçons, harpons, objets votifs ou de parure, bagues, colliers).
Lieux de découverte : quelques objets variés dans les sépultures, la majorité dans la partie sud-est du champ de fouilles.
Artefacts : Les os sont gravés, ou sculptés en ronde-bosse. Les animaux représentent l'essentiel des sujets : chevaux, rennes, cervidés, bovidés, animaux affrontés ou suités, en saillie ou allaitant. Certains portent des signes alphabétiformes . En ronde-bosse, animaux, cygne céleste, serpents, personnages.
Datation : de nombreuses analyses chimiques ne donnent pas de dates précises. Pour les quelques analyses C14, les dates sont médiévales.

Ce mobilier est marqué par des influences néolithique, voire préhistorique et de culture nordique.
(voir Actes du 6ème colloque international, 2004)

Les galets : le mobilier lithique est nombreux et diversifié, pierres taillées ou polies, aux formes multiples, à cupules ou perforées en pendeloques ou colliers, anneaux de schiste…
Nous retiendrons une cinquantaine de galets gravés d'animaux, (chevaux,  rennes, cervidés…)
certains avec des signes alphabétiformes, à l'instar des gravures sur os.
Lieux de découverte : dans les sépultures et dans la couche archéologique du champ de fouilles
(voir Actes du 5ème colloque international, 2003)


Culte solaire

Les hommes de l'argile ont, dans des formes rayonnantes, donné des représentations solaires et stellaires.


Les hommes de l'os ont, au moyen de symboles, transmis leur vénération solaire.


Culte de la Déesse-Mère
 
(influence méditerranéenne)


Le masque sans bouche est présent sur la plupart des urnes et sur toutes les statuettes bisexuées

Culte de la Mer
(influence nordique)

Scène de pêche, harpons, bagues



Cultes pratiqués à Glozel

Les clés de l'interprétation de Glozel se situent dans un domaine essentiellement cultuel.
Divinité duale

                Glozel au carrefour d'influences méditerranéennes et nordiques où s' expriment les survivances de croyances du Néolithique et de l'Âge du Bronze

Deux thèses pour pénétrer l'énigme de Glozel


Thèse nordique
A l'examen du mobilier de Glozel, une évidence s'impose :
Les objets en argile cuite et ceux en os et galets sont en décalage chronologique, de formes et de décors radicalement différents.
Les objets en argile cuite et les signes alphabétiformes sont d'influence méditerranéenne

Les objets en os et galets sont d'influence nordique, hors du milieu glozélien.
Sépultures naviformes
                Rennes
                Pêche au cétacé, harpons
                Ours, cygne céleste
Ces représentations sont importées, soit par transport, soit par image mentale.
Le déplacement de populations nordiques, au cours du Haut Moyen Âge a été propice au transfert des hommes et des schémas culturels. Les Burgondes aux sépultures identiques à celles de Glozel, auraient pu être les vecteurs de cette acculturation.
(voir Actes du 11ème colloque international, 2008)

La rencontre d'hommes de culture différente, sur un même lieu sacré n'aurait pu exister sans identité cultuelle commune.
Ces deux groupes, de l'argile et de l'os vivaient en marge de la civilisation environnante, ayant en commun, la négation des métaux et du monothéisme et le culte de divinités aux vertus identiques de la Fertilité et de la Fécondité.

La réflexion gnostique s'adapte parfaitement à la situation de Glozel. Les gnostiques rendent un culte à la Fertilité, figure ambivalente associée au serpent, symbole solaire. Ils refusent la matière, y compris celle du corps humain et nous ont transmis de écrits hermétiques.
Les clés de l'interprétation de Glozel se situent dans un domaine essentiellement cultuel.
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